Suite à une déception amoureuse, à un deuil prématuré, à une phase terminale de cancer où la mort nous guette, l’anxiété peut monter à des niveaux très élevés. Comment gérer ce type de situations ?
Il y a un nombre incalculable de thérapies, mais là n’est pas la question. Il reste les bases de l’évacuation de ce symptôme. Voici les leçons que la vie m’a apporté.
Quand le choc est trop intense, il faut pleurer ! En effet les larmes permettent de goûter au sacré et de vider sa douleur de la manière la plus naturelle. Pleurer, n’est-ce pas une corde des émotions humaines ?
Si vous vous sentez capable de donner un sens à vos larmes, seul dans votre chambre ou dans une pièce, vous verrez que la vie devient petit à petit plus légère et qu’elle prend soudainement un sens. N’ayez pas peur de lâcher vos larmes, videz votre mal-être , isolé du reste du monde.
Mais la question que l’on pourrait se poser est de savoir pourquoi doit-on lâcher des sanglots si les gens qui vous entourent ne compatissent pas ?
Ne vous inquiétez pas, ils compatiront s’ils connaissent votre peine, sinon la vie n’a pas de sens ! On a le droit de pleurer pour de vraies causes, celles qui ne peuvent laisser indifférent!
Si les larmes ne vous suffisent pas, allez-vous recueillir, même-si vous n’êtes pas croyant!
En effet, prier permet de sortir sa misère en s’extirpant des violences de la vie quotidienne.
Si vous vous sentez révolté, essayez de faire le vide et vous verrez que les larmes viendront ! C’est la thérapie qui vient des moines tibétains ou du boudhisme qui vivent en symbiose parfaite avec leurs émotions.
Mais la société occidentale ne le permet pas, il faut alors prendre sur soi et évacuer sa souffrance en s’isolant dans un endroit retiré. C’est ce qu’on appelle la “résilience”.
Si vous sous sentez très angoissé, il y’ a la médecine et ses cachets miracles. Les neurologues ont fait des progrès immenses qui peuvent vous calmer. De nos jours, on peut vivre malgré les épreuves!
Enfin et pour finir, il y a le repos et la parole. Se reposez après la violence de l’anxiété est une cure avant toute chose ! Cela peut durer un an ou un mois mais vous vous sentirez l’esprit libéré du choc ou du traumatisme. C’est pour cela que les maisons de repos existent!
Si vous êtes d’humeur à parler, allez voir un médecin qui connaissent l’âme humaine. Vous pourrez ainsi faire part de votre peine et il vous aiguillera vers des horizons heureuses.
Rares sont les bons psys. Il faut alors parler avec quelqu’un qui vous comprennent et qui vous donne envie de revivre. Il n’est plus question ici de médicaments, il est question de pouvoir échanger un dialogue constructif et apaisant.
De toute façon, chers amis, il faut relativiser par rapport aux massacres qui se passent dans le monde !